« En pause » ne veut pas dire abandonné... Si le plan Écophyto a bien été suspendu afin de calmer la grogne des agriculteurs, qui refusaient l'interdiction de l'usage de certains produits phytopharmaceutiques tant que des alternatives viables n'étaient pas disponibles, une nouvelle version devait être dévoilée à l'occasion du Salon international de l'agriculture. Finalement, il n'en a rien été. Mais les autorités continuent d'y travailler.
La nouvelle philosophie : anticiper
Pour preuve, Agnès Panier-Runacher, ministre déléguée auprès du ministre de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, vient d'appeler les syndicats agricoles à une réunion sur ce sujet. Elle se tiendra le 15 mars.
Au programme de la première rencontre, qui sera sans aucun doute suivie de nombreuses autres : une réflexion d'ensemble dans le but d'anticiper d'éventuelles interdictions de certaines substances et de lancer des recherches pour les compenser.
Articulation avec le Parsada
Le nouveau plan, qui fait suite au premier lancé en 2009 dans le sillage du Grenelle de l'Environnement, puis à Écophyto II, en 2016, transformé ensuite en Écophyto II+, en 2018, devrait no
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