Le soufre, un produit de référence en biocontrôle

L’emploi de soufre en protection des céréales est une solution préventive, aidant à réduire les produits phytosanitaires conventionnels. Déjà utilisé contre oïdium et septoriose en céréales à paille, le soufre pourrait prochainement étendre son usage à de nouvelles maladies, selon Action Pin.

Protection fongicide sur céréales

Contrairement au T2 classique, celui associant un biosoufre à un fongicide céréale est réalisé plus précocement pour appuyer le côté préventif du soufre.

© Olivier-Tuffé/Adobe Stock

Avec plus de 50 % de parts de marché soufre en France, grâce à sa formulation associée aux terpènes (produit Héliosoufre), la société Action Pin reconnaît un usage globalement stable de cette solution de biocontrôle sur céréales.

« Les ventes ont légèrement baissé en 2023, du fait de stocks réalisés en 2022. Mais ce marché est en croissance, à l’image du biocontrôle qui gagne 3 à 4 % chaque année », explique Axel Cohen, responsable du développement technique chez Action Pin.

Principalement utilisée sur blé et orge, la gamme Action Pin se compose de soufre et de dérivés terpéniques, homologuée comme fongicide anti-oïdium (depuis 2015, sur blé et orge) et antiseptoriose (depuis 2017, sur blé).

« L’enjeu est de pouvoir protéger les cultures en début de saison, avec du soufre apporté aux T1 et T2 sur céréales à paille, en remplacement ou complément de fongicides conventionnels.…

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