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Les buses anti-dérive efficaces pour la majorité des pulvérisations

L’obligation de recours à des buses homologuées « réduction de la dérive », comme les buses à injection d’air, pour certaines applications herbicides d’automne, comme par exemple le prosulfocarbe, incite à se questionner sur l’utilité de disposer de plusieurs jeux de buses sur son pulvérisateur.

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La dernière génération de buses à injection d’air assure un niveau d’homogénéité de taille et de répartition des gouttelettes de pulvérisation largement acceptable d’un point de vue agronomique. Ici, des buses IDKT : buses symétriques à double jet plat compact et injecteur d'air homologuées à 90% de réduction de dérive.

© Dusan Kostic - stock.adobe.com

Chaque pays européen a toute latitude pour homologuer les buses à injection d’air à limitation de dérive sur son territoire. Certains pays comme la France, l’Allemagne et l’Angleterre (même si elle ne fait plus partie de l’Union Européenne) disposent de leur propre laboratoire pour mener leurs investigations. D’autres pays, comme la Belgique, compilent les données générées par les trois pays cités précédemment pour homologuer les buses anti-dérive chez eux.

En France, Allemagne et Angleterre, la référence pour mesurer l’efficacité des buses anti-dérive dont celle à injection d’air est une buse de type jet plat 110° calibre 02 ou 03. Il s’agit d’une buse à fente classique à jet plat communément utilisée. Sa caractéristique : générer des gouttelettes très fines, d’un diamètre autour de 150 mm, donc très sensibles à la dérive et à la volatilisation.

Historiquement, « la finesse des gouttelettes a toujours été un gage d’efficacité dans l’imaginaire collectif agricole, note Jérôme Vatier, responsable division agriculture pour Lechler. Or, agronomiquement, l’utilisation de gouttelettes de taille fine à medium autour de 220 mm serait pertinente dans des conditions de pulvérisation parfaites. Toutefois, les conditions sont très rarement idéales (vent, chaleur, hygrométrie notamment). De fait, les gouttelettes grossières à très grossières de 300 à 400 mm générées par les buses anti-dérive actuelles semblent agronomiquement adaptées. »

Un seul jeu de buses : préférer des buses anti-dérive

Quand il est question dans cet article de buses anti-dérive, il s’agit de la dernière génération à injection d’air, compactes et à basse pression, celle arrivée sur le marché il y a bientôt quinze ans et qui affiche une taille, une homogénéité et une répartition des gouttelettes adaptées aux besoins des agriculteurs.

Pour Jérôme Vatier, il faut toutefois distinguer le mode d’action des produits phytosanitaires utilisés : « Avec un bas volume de bouillie autours de 80 l/ha, l’application d’herbicides racinaires et produits de protection des plantes systémiques peut être effectué avec des buses à injection d’air anti dérive à 90 % sans le moindre risque agronomique. Seule l’application de produits phytosanitaires de contact, dans des conditions climatiques non adaptées, peut induire une mauvaise répartition de la bouillie sur la cible. »

 

 

Dans ce cas, le conseil n’est pas forcément de changer de buses, d’autant plus s’il y a du vent et qu’il faut maîtriser la dérive, mais d’augmenter le volume de bouillie à 150 l/ha. L’inconvénient principal de cette stratégie est bien sûr la perte de débit de chantier durant cette application. L’avantage est de ne posséder qu’un seul jeu de buses pour toutes les applications.

Et alors, aucun risque de se tromper dans le choix de la buse en fonction des restrictions d’application des différents produits phytosanitaires.

Une tranquillité d’esprit qui n’empêche cependant pas de veiller au bon état des buses à injection d’air. Car il ne faut pas oublier que ce sont par ces minuscules pièces d’usure que transite l’intégralité des produits de protection des plantes pulvérisées sur une exploitation. Et des buses usées se traduisent par une mauvaise répartition de la bouillie au champ.

Tester régulièrement les buses de son pulvérisateur

Il est difficile de conseiller un agriculteur sur la fréquence à laquelle il faut changer les buses de sa rampe de pulvérisation. En effet, cela dépend de la surface pulvérisée annuellement, du type de produits utilisés, de la matière des buses et aussi de l’entretien de celles-ci. À savoir en premier lieu que les buses en céramique ont la durée de vie la plus longue, suivies par les buses en polymères (POM), qui sont elles-mêmes plus résistantes que les buses en inox.

Pour surveiller l’état des buses, rien de plus simple... Un broc à eau et un chronomètre suffisent. En statique, il suffit de mettre en route la pulvérisation à une pression donnée, avec le pulvérisateur rincé et rempli d’eau claire, et de vérifier que le débit de chaque buse correspond à ce qu’il doit être. C’est très facile à effectuer et permet de bien suivre son parc de buses. Le débitmètre automatique Spot-On permet de faciliter cette mesure.

 

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