Les pertes par volatilisation interviennent après la pulvérisation phytosanitaire

Le phénomène de volatilisation des molécules phytosanitaires est le plus souvent méconnu au sein du monde agricole. Or, il peut générer autant de perte que la dérive, et donc réduite l'efficacité des interventions. S'il est difficile de lutter contre, il est important de comprendre le phénomène.

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Le phénomène de volatilisation débute dès que les gouttelettes de bouillies ont atteint leur cible.

© Nahid/Adobe Stock

Il existe deux principaux vecteurs de molécules phytosanitaires dans l’air : la dérive et la volatilisation. Ces deux processus doivent donc être bien distingués.

  • La dérive concerne les gouttelettes de bouillies formées par les buses
  • La volatilisation correspond au changement d’état des molécules actives depuis leur support après la pulvérisation. Elles passent d’un état liquide ou solide à un état gazeux. Or, le gaz possède une plus grande faculté à se retrouver dans l'air et à se disperser sur des distances importantes que les gouttes

« Selon la concentration des substances à l’endroit de la volatilisation, il est possible de détecter la molécule concernée quelques dizaines, voire une centaine de kilomètres plus loin », avance Charlotte Lepitre, responsable projets et partenariats au sein d’Atmo France.

>>> Lire aussi : La majorité des molécules phytosanitaires utilisées n'est pas détectée dans l'air

« Mais plus on s’éloigne du site d’émission, plus la concentration de la molécule dans l’atmosphère est faible, jusqu’à devenir indétectable par les appareils de mesure, poursuit-elle. La présence d’une molécule p

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