« L’utilisation de fongicide ne rime pas avec absence de mycotoxines, tient à rappeler Jean-Michel Savoie, directeur de recherche de l’unité de recherche 1264 MycSA d’Inrae. D’ailleurs, ce risque n’est pas spécifique à la production biologique. »
Au contraire, de nombreuses pratiques culturales utilisées par les céréaliers bio limitent le développement des mycotoxines au champ. C’est en tout cas ce que montrent les premiers résultats du Casdar Myco3C, un programme de recherche porté par l’Institut technique de l’agriculture et de l'alimentation biologiques (Itab).
Entre 2020 et 2023, Jean-Michel Savoie, spécialiste des mycotoxines, a coordonné ce projet. Objectif du programme : étudier les dynamiques de contaminations sur blé tendre, blé poulard et maïs commercialisés en circuits courts. « Dans les filières longues, la détection des lots contaminés est garantie par des contrôles qualités effectués tout au long de la chaîne de production. Or, en circuits courts, ces contrôles reposent essentiellement sur les producteurs », rappelle le directeur de recherche d’Inrae.
Les céréaliers bio sont nombreux à opter pour les filières cour
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