Pour lutter de façon préventive contre le risque mycotoxines, les producteurs doivent veiller à l’état sanitaire de leurs semences.
Ils peuvent aussi utiliser des variétés à paille haute plus résistante : « Plus l’épi est proche du sol, moins la distance entre le champignon et le grain est importante, et plus la colonisation des épis par les champignons est facilitée », remarque Jean-Michel Savoie, directeur de recherche à l'Inrae, qui coordonne le programme de recherche Myco3C.
Enfin, les mélanges de plusieurs variétés de blé agissent aussi sur la dynamique de contamination : « Les peuplements hétérogènes n’épient pas à la même hauteur. L’air circule mieux autour des grains, ce qui abaisse l’humidité et la pression des Fusarium et autres champignons producteurs de mycotoxines », décrit-il.
Choisir ses variétés, puis gérer le stockage de la récolte
Après la récolte, les aflatoxines et l’ochratoxine peuvent s’accumuler durant le stockage. Ces deux types de mycotoxines sont produites par les champignons du genre Penicillium et Aspergillus.
« Il est quasiment impossible de les éradiquer, car les spores de ces champignons sont
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