Pas d’effarouchement sans humains, pour Aurélien Amoureux, Galinios

Encore au stade de développement, les effaroucheurs connectés Galinios se proposent d'informer en temps réel les agriculteurs et de les intégrer dans la boucle de réponse. Contre les attaques d’oiseaux sur les semis de printemps, imaginer un système totalement autonome n’est pas assez efficace, reconnaît Aurélien Amoureux, cofondateur de la société.

effaroucheurs - Galinios - oiseaux - tournesol - maïs

Pour 2024, une vingtaine d’effaroucheurs Galinios devrait être disposée dans plusieurs champs sur des semis de tournesols et maïs.

© Galinios

Depuis 2021, Aurélien Amoureux s’affaire à la création d’effaroucheurs intelligents pour les cultures agricoles. Aux côtés de Clément Garrigue, également diplômé de CentraleSupélec, il a déployé une première version aux semis 2023, avec 10 prototypes sur une quinzaine de parcelles allant de la Belgique à la Drôme, en passant par l’Île-de-France et la Bourgogne.

Pour 2024, une vingtaine d’effaroucheurs Galinios devrait être disposée dans plusieurs champs sur des semis de tournesols et maïs. Objectif : valider le concept lors d’une nouvelle phase d’expérimentation. Si les ingénieurs prennent leur temps, c’est avant tout pour vérifier en détail l’efficacité de leur dispositif.

« Notre effaroucheur connecté fonctionne par détection grâce à de l’analyse d’images des oiseaux sur un rayon de 100 m, principalement corvidés et colombidés. L’objectif est de proposer un effaroucheur capable de déclencher automatiquement l’effarouchement adapté, et de remonter des prises de vue en temps réel sur les parcelles, pour indiquer à l’agriculteur le niveau d’attaque des oiseaux sur ses cultures et l’efficacité de l’effarouche

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