Phyto : pourquoi ils défendent l'indicateur HRI1

Le « ils » fait d'abord référence à la FNSEA et à Marc Fesneau, ministre de l'Agriculture, ce dernier ayant déclaré, dans le sillage de l'annonce de la pause du plan Écophyto pour 3 semaines, que l'indicateur européen offrait l'avantage d'être harmonisé. Mais ce système en revêt d'autres. Revue des arguments, avec Ronan Vigouroux, responsable environnement pour Phyteis.

Rampe de pulvérisation

Pour mener à bien le plan Ecophyto français, qui vise à réduire de 50 % l'usage des pesticides en France d'ici 2030, il faut aussi tenir compte de la toxicité relative des produits.

© Pixel6TM

Décrié, notamment par les mouvements écologistes et bio depuis son adoption, en 2019, dans le cadre de la mise en place du Pacte vert européen, le HRI1 (ou Harmonised Risk Indicator for Pesticides), système choisi par la Commission européenne en vue de mesurer la baisse du recours aux pesticides, a aussi ses supporters.

À commencer par la FNSEA et le ministre de l'Agriculture. Marc Fesneau a en effet récemment estimé qu'il serait une bonne alternative au Nodu français. L'indicateur européen figure d'ailleurs logiquement dans la panoplie d'outils auxquels peut recourir la France dans le cadre de son plan Écophyto.

Mais la FNSEA et le ministre ne sont pas les seuls à vouloir privilégier l'usage du HRI1.

Le HRI1 tient compte de la toxicité

« Les indicateurs, quels qu'ils soient, ne sont jamais parfaits, mais il n'en reste pas moins que le plan Écophyto français, qui vise à réduire de 50 % l'usage des pesticides en France d'ici 2030, ne peut pas s'appuyer uniquement sur le Nodu, indicateur de quantité…

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