Phyto : pourquoi ils défendent l’indicateur Nodu

Le Nodu, indicateur historique du plan Ecophyto, pourrait céder sa place à l’indicateur européen HRI1. C’est en tous les cas le souhait du Gouvernement, avec le soutien de la FNSEA. Mais pour certains experts Inrae, changer d’indicateur est loin d’être la voie à suivre.

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Le NODU d'une substance active donnée est calculé comme le rapport entre la quantité vendue de cette substance active et sa dose unité.

© Stockr/Adobe Stock

Le Nodu (nombre de doses unités) laissera-t-il sa place à HRI1 ? Suite à la « pause » annoncée du plan Ecophyto jusqu’au Salon de l’agriculture, Marc Fesneau, ministre de l’Agriculture, précisait le 5 février sur France Culture : « Contrairement à l’autre indicateur qui est européen [HRI1], il [le Nodu] ne vient pas pondérer la réduction de la dangerosité du produit. Or la priorité est de réduire les produits qui ont le plus d’impacts sur la santé ou l’environnement. Si l'on veut comparer, en Européens, les trajectoires, il vaut mieux que l’on ait le même indicateur, sinon on va comparer des choux et des carottes », détaillait-il, demandant également à « sortir des totems [comme] cet indicateur français inventé en 2009 ».

« Depuis le lancement d’Ecophyto, un grand nombre d'acteurs, dont le syndicat majoritaire, veulent la peau du Nodu », dénonce Laurence Guichard, ingénieure agronome, ex-ingénieure de recherche de…

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