Le relay-cropping : une solution pour de meilleurs rendements ?

Afin de gagner en productivité, certaines techniques de culture semblent prometteuses. Parmi elles, le relay-cropping. La pratique, plus répandue outre-Atlantique, est encore marginale en France. Mais elle ne demande qu’à se développer tant ses adeptes en vantent les mérites. C’est le cas de Francis Larroque, exploitant à Auradé, dans le Gers. Il revient sur ses expériences concluantes dans le domaine. Une implication pour laquelle il a obtenu le prix Pierre Sarrazin.

Globalement, les rendements en blé dur et en orge sont similaires à ceux d’autres parcelles cultivées en plein.

© Images GAGT

Sur le papier, l’idée est forcément séduisante. Pour produire davantage, semer deux cultures différentes sur une même parcelle durant la même campagne !

La pratique de la double-culture est aussi une réponse possible face aux besoins de rentabilité des agriculteurs. Mais elle comporte des risques, et enchaîner la moisson d’une première céréale par le semis d’une seconde impose plusieurs précautions : le choix de semis appropriés, ainsi qu’une météo favorable aux moments clés.

Précision et ajustements pour des semis réussis

Le relay-cropping propose une alternative. Il consiste à semer une seconde culture une fois commencée l’épiaison de la première implantée sur la parcelle. Une bonne préparation des sols et l’utilisation de semoirs adaptés ou modifiés, pour atteindre les caractéristiques voulues, posent déjà les bases de la réussite de cette « double-campagne ».

Francis Larroque est désormais à la retraite… Mais il milite pour le développement des techniques de relay-cropping, déjà bien répandues aux États-Unis, comme il le souligne. Avant de « raccrocher », il a eu l’occasion de tester différentes configurations et pl

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