Oignon recherche machine délicate pour trouver sa position

Production très spécifique, la culture d’oignon porte-graine, si elle est très rémunératrice, est aussi mobilisatrice d’investissements et consommatrice de main-d’œuvre. Avec de plus en plus de difficultés à mobiliser cette dernière, les agriculteurs multiplicateurs recherchent des solutions techniques pour assurer le retournement des oignons, gage d’expression du plein potentiel de la culture.

Rang d'oignons

Le plateau racinaire positionné vers le bas est un gage de maximisation de rendement dans la culture d’oignon porte-graine.

© François Collin_FNAMS

« À ce jour, il n’existe que deux méthodes pour effectuer l’implantation des bulbes d’oignons porte-graine, souligne Emmanuelle Laurent, chef du service potagères au sein de la Fédération nationale des agriculteurs multiplicateurs de semences en France (Fnams). Pour la première, la distribution et la plantation sont effectuées simultanément. Une planteuse ouvre le sillon et des personnes placées à l’arrière déposent et positionnent les bulbes. Dans le cadre de la seconde, la distribution est d’abord effectuée sur le sol (distributrice à pommes de terre) puis, dans un deuxième temps, le retournement est manuel. Pour cette dernière tâche, la plupart des agriculteurs doivent embaucher du personnel. Dans les deux cas, il faut compter environ 50 heures par hectare de main-d’œuvre. Mais les agriculteurs éprouvent de plus en plus de difficultés à recruter des salariés pour effectuer ce genre de travaux. »

Or, dans le cadre des oignons porte-graine, cette étape manuelle reste à ce jour importante pour assurer le potentiel de rendement de la culture.

Un mauvais positionnement entraîne une perte de rendement

En effet, les bulbes d’oignon ont beso

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