Semis d’automne : les limaces sous haute surveillance

Au printemps 2024, une armée de mollusques affamés a envahi les champs cultivés. Malgré leur abondance, leur retour cet automne dépendra principalement des conditions climatiques. Alors, avant les semis d’automne, trois mots d’ordre : surveiller, déranger et traiter uniquement si nécessaire.

Outre l’effet année, la dynamique des populations de limaces dépend aussi des pratiques culturales, du précédent, de la texture du sol, du stade végétatif de la plante et de son appétence.

© Pixel6TM

La dynamique des populations de limaces dépend de la météo, mais aussi des pratiques culturales, du précédent, de la texture du sol, du stade végétatif de la plante et de son appétence. Apprécier ces éléments permet d’évaluer le risque agronomique de chaque parcelle.

Pour affiner ces prédictions, une surveillance est recommandée. Elle peut s’effectuer par de simples observations visuelles à l’aube. Un piégeage de surface peut également être mis en place afin d’estimer la population. « On préconise de réaliser un piégeage au moins 15 jours à 3 semaines avant la date prévue des semis », conseille Pierre Olçomendy, chef de marché anti-limaces chez De Sangosse.

Piéger les limaces, établir au moins 4 répétitions

Le piégeage de surface est une méthode simple pour observer la population de limaces adultes. « Un piège efficace est un piège plaqué au sol, conservant l’humidité et isolant des écarts de températures », rappelle Juliette Maron, ingénieure d’études au service protection intégrée des cultures chez Arvalis.

Dans l’une de ses publications, Juliette Maron recommande d’établir au minimum 4 répétitions de façon à

La suite est réservée aux abonnés

Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques

S'abonner

Cet article est réservé aux abonnés