
Les cultures robustes sont décrites comme des cultures capables de s’adapter à des stress biotique et abiotique tout en exprimant leur plein potentiel, selon Matthieu Abella, de Terres Inovia.
© Na-um - stock.adobe.com« L’intérêt d’une culture dite “robuste” réside dans sa capacité à résister aux bioagresseurs et aux aléas climatiques, notamment aux sécheresses estivales de plus en plus fréquentes », rappelle Matthieu Abella, ingénieur développement chez Terres Inovia, le 13 mars 2024 à l’occasion d’un webinaire dédié à la culture des tournesols.
Ce spécialiste décrit les cultures robustes comme des cultures capables de s’adapter à des stress biotique et abiotique tout en exprimant son plein potentiel.
Pour cela, les peuplements de tournesol doivent être réguliers et les surfaces foliaires suffisamment développées dès le début de la floraison. De plus, le système racinaire étendu valorise au mieux la ressource hydrique. Enfin, la culture, en plus d’être résistante, apporte aussi des bénéfices à l’ensemble du « système ».
Robustesse : sept états clés à atteindre
Plus qu’une définition au sens strict du terme, Matthieu Abella propose une liste d’objectifs à atteindre, appelés « états clés », pour engager la culture de tournesol vers la robustesse. Cette approche s’articule autour de sept états :
- Une levée précoce
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