
Jeudi dernier, les contrats à terme sur le blé, sur le Chicago Board of Trade, ont bondi de près de 7%, leur plus forte progression depuis juin, atteignant 6,42 dollars le boisseau, pour finir à 6,26. En fin de semaine, ils terminaient la séance à 6,17. La raison de ce pic inattendu tient aux nombreuses opérations de couverture de la part d'acteurs de marché qui détenaient des positions short (près de 120 000 futures et options en date du 28 novembre), dans le sillage d'un nouvel achat de blé américain par la Chine.
Pékin, qui cherche à compléter sa récolte, endommagée par les pluies, a en effet réservé 440 000 tonnes de blé américain, son achat le plus massif depuis 2020.