
« Le risque de volatilité est plus élevé et plus stressant encore pour les producteurs que le risque sur les rendements dû aux aléas climatiques », relève Edgar Chaput, PDG et cofondateur de Perfarmer.
© Bits and Splits/Adobe StockVendre sa récolte au meilleur prix : c'est évidemment le souhait de tous les producteurs. Reste que les cours des matières premières agricoles, dont les céréales, peuvent largement fluctuer.
Si cela a toujours été le cas, en fonction d'aléas – sécheresse, excès de pluie, invasion de ravageurs...– ça l'est de plus en plus. Et le dérèglement climatique n'en est pas la seule cause.
Les tensions géopolitiques qui se multiplient ont elles aussi un impact. Ainsi, depuis l'invasion de l'Ukraine par la Russie, le 24 février 2022, le marché du blé tendre a connu des envolées à plus de 400 euros la tonne... et des reculs.
Aujourd'hui, les cours se situent à des niveaux d'à peine 200 euros la tonne.
La volatilité, un risque à fort impact
Des évolutions souvent brutales, constatées sur les marchés à terme, à Chicago ou à Paris (Euronext / Matif). « Le risque de volatilité est plus élevé et plus stressant encore pour les producteurs que le risque sur les rendements dû aux aléas climatiques », relève Edgar Chaput, PDG et cofondateur de Perfarmer, un éditeur de solutions logicielles qui a développé et propose une application mobile de vente de
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