Fin de l’accord céréalier : quelles conséquences?

Depuis un an, cet accord quadripartite a permis d’exporter 33 Mt de grains depuis l’Ukraine. Son arrêt hier, ne devrait cependant pas avoir les mêmes conséquences que lorsque l’invasion russe a débuté.

L’impact à court terme serait faible, car les moissons se terminent en Europe. De plus, la production ukrainienne ayant diminué de moitié environ, les pays importateurs de céréales ont entrepris des négociations pour acheter ailleurs, notamment, auprès de la France, l’Allemagne, l’Inde, les Etats-Unis, la Chine ou la Russie.

Les marchés ont d’ailleurs peu réagi pour l’instant, avec moins de 1 % d’augmentation du cours du blé sur Euronext. Un rebond est toutefois possible dans les prochain jours...