La filière blé dur tient à maintenir son rang

Organisée par Arvalis en partenariat avec Intercéréales, la 26e journée filière blé dur s'est tenue à Orléans, le 6 février. Elle a été l'occasion de faire le point sur l'état de la filière. Enjeux commerciaux, défis à relever face aux maladies et au dérèglement climatique, volonté d'améliorer la qualité ont été autant de thématiques évoquées.

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La 26e journée filière blé dur a mis en lumière les défis à relever afin de préserver la place de cette céréale dans notre alimentation.  

© Artem/Adobe Stock

Avec plus d'1,5 Mt de blé dur produites en moyenne chaque année, la France est le 2e producteur de blé dur de l'Union européenne, derrière l'Italie, et le 2e exportateur européen de semoule.

L'Europe et la France ne sont donc pas en reste, alors que la Russie, la Turquie et le Kazakhstan tiennent depuis peu le haut du pavé, pour la céréale qui compte pour 6,2 % des surfaces mondiales cultivées.

Récolte française en recul en 2023

Mais l'an dernier a été décevant. La production française s'est située en dessous de 1,3 Mt, « L'une des années les plus basses depuis 25 ans », souligne l'institut technique Arvalis.

Au-delà des aléas climatiques, cette contre-performance est aussi due au recul des surfaces cultivées : - 30 % en 7 ans. Si toutes les régions de France sont concernées, on note une moindre baisse en région Centre : - 15 %, contre - 35 %, voire plus, dans d'autres, selon Agreste.

Autre mauvaise nouvelle, si, depuis 10 ans, les débouchés industriels (40 % de l'ensemble, soit environ 630 000 tonnes) restent stables, ainsi que les exportations en Europe (53 % des débouchés), les exportations vers des pays tiers ont fondu (de 30

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