Les cours des céréales restent fermes voire très fermes, toujours sous la pression de l’invasion de l’Ukraine par la Russie. Cette semaine sera marquée par la publication du rapport mensuel de l’USDA, jeudi 31 mars 2022. Pour l’heure l’attention se porte sur la capacité qu’auront les agriculteurs ukrainiens à réaliser leurs semis de printemps. L’analyste UkrAgroConsult évoque une enquête réalisée par le gouvernement ukrainien auprès de 2500 agriculteurs. Leurs besoins en semences et intrants sont couverts à 70%, mais seulement 50% pour les produits phytosanitaires (herbicides) et 20% pour leurs besoins en carburant. Un représentant de l’État estime que 8 à 8,8 millions d’hectares pourraient être semés cette année contre 14,8 millions pour la campagne précédente. Il estime aussi que les agriculteurs pourraient abandonner les cultures d’exportation comme le tournesol pour se concentrer sur les cultures qui auront un débouché sur le marché domestique. Les éleveurs ukrainiens sont aussi largement pénalisés par la fermeture des usines de fabrication d’aliments du bétail.
Marchés agricoles
