Bâchage manuel, débâchage mécanisé

À l’occasion de ses journées Mont Blanc d’automne, Saint Louis Sucre a présenté un prototype pour les opérations de débâchage
À l’occasion de ses journées Mont Blanc d’automne, Saint Louis Sucre a présenté un prototype pour les opérations de débâchage qui devrait sévir cette année sur environ 40000 tonnes de betteraves.

La vision du sucrier est de maintenir le bâchage manuel : d’abord parce qu’il permet une très grande réactivité pour couvrir les silos qui ont besoin de l’être et aussi car le bâchage mécanisé coûte cher. Certains opérateurs le proposent à un prix proche de 1,40 euro/tonne de betteraves alors que le bâchage manuel rapporte aux planteurs 0,65 euro/tonne de betteraves couvertes pour le temps qu’ils y consacrent. De plus, le bâchage mécanique reste un casse-tête logistique insoluble. Alors que le débâchage mécanique est plus facile à organiser car il précède l’opération de débardage.

Dans ce cadre, Saint Louis Sucre, en collaboration avec le constructeur Orenge, ont créé un matériel avec cet objectif. Il s’agit, en fait, d’un bras attelé à l’arrière d’un tracteur et équipé d’un enrouleur. Une seule personne suffit alors pour enrouler les bâches qu’elles aient été posées de manière transversale ou longitudinale par rapport au sens du tas. L’opérateur dépose ensuite la bâche enroulée au bout du tas pour que le planteur puisse la reprendre. D’ici à deux ans, Saint Louis Sucre pense que chaque secteur de grue sera équipé d’un tel matériel de débâchage à un coût qui reste à définir.

À l’occasion de ses journées Mont Blanc d’automne, Saint Louis Sucre a présenté un prototype pour les opérations de débâchage

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