Décaler sa date de semis pour lutter contre les adventices ?

Les quatre associés de la SCEA des Tours à Verdonnet (Côte-d’Or), qui expérimentent une installation agrivoltaïque de TSE sur 3 ha de leur exploitation, testent des solutions agronomiques pour faire face au changement climatique. Parmi celles-ci, le décalage de la date de semis, pour lutter contre la pression adventices.

Champ de blé sous canopée agrivoltaïque

Si les panneaux ne couvrent que 40 % de la surface de la parcelle, ils participent toutefois à modifier les conditions du milieu, notamment la température !

© M. Lecourtier/Média&Agriculture

Jean-François Cortot, l'un des quatre associés de la SCEA des Tours, est bien conscient que la canopée agrivoltaïque ne réglera pas toutes les problématiques agronomiques liées au changement climatique. Et l’agriculteur estime que la problématique de désherbage s’est complexifiée au fil des années.

Une année comme celle que nous vivons met bien en évidence la difficulté de garder des champs propres quand les adventices, notamment les graminées comme le vulpin et le ray-grass, voient leur période de levée s’allonger.

C’est d’autant plus vrai en agriculture biologique, où l’un des principaux leviers de lutte contre les adventices d’automne est le décalage de la date de semis.

Un suréquipement de la ferme

Pour que cette approche soit possible malgré la surface importante de l’exploitation, Jean-François Cortot explique que « la ferme est suréquipée par rapport à la surface, afin d’être en mesure d’intervenir rapidement dans de très bonnes conditions pédoclimatiques. Comme nous devons semer plus tard en agriculture biologique, les jours disponibles sont réduits et nous imposent cette stratégie. Le suréquipement nous a permis, ce

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