Énergies renouvelables : des cultures à l’ombre des panneaux photovoltaïques et les pieds au frais

Le 21 septembre 2023, Benoît Bougler inaugurait, sur son exploitation, le premier site agrivoltaïque français de l’entreprise TSE équipé d’un système d’irrigation. Retour sur les premiers mois d'expérience.

Benoît Bougler devant son ombrière photovoltaïque

L’une des parcelles de Benoît Bougler accueille une ombrière photovoltaïque sur 3 ha. Il y a semé du maïs sous les panneaux pour la première campagne de mise en service.

© M. Lecourtier/Média&Agriculture

Dans un sens, la structure de la canopée photovoltaïque compte 6 travées de 27 mètres. Dans l’autre, 16 travées de 12 mètres. Au total : un peu plus de 3 ha recouverts à 50 % par des panneaux photovoltaïques perchés au minimum à 5,5 m de hauteur. C’était d’ailleurs l’une des principales contraintes fixées par Benoît Bougler à TSE, l’entreprise qui a imaginé et construit ce prototype.

« 5,5 m étant la hauteur minimum des lignes électriques qui traversent nos parcelles, nous estimons que si le projet photovoltaïque laisse cette distance entre le sol et les panneaux, l’ensemble de notre matériel passe dessous sans encombre », précise l’agriculteur samariens.

Des passages de roues tous les 27 m

S’il souhaitait des travées les plus larges possible afin d’être peu contraint avec les matériels, il semble que 27 mètres soient le meilleur compromis technico-économique trouvé par le constructeur. Équipé d’un pulvérisateur de 36 m, l’agriculteur replie simplement les deux extrémités des rampes de son pulvérisateur pour intervenir.

Il ne semble donc pas y avoir de contraintes insurmontables avec ce type de projet agrivoltaïque

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