Anthony Frison n’était pas destiné à devenir agriculteur. Sa vocation, il l’a eue plus tard, après l’obtention de son doctorat à l’Inra et quelques années en tant que responsable d’expérimentations agronomiques. « Il y a eu cette opportunité avec cette première reprise d’exploitation qui jouxtait pour partie l’exploitation familiale. En parallèle de ces 90 hectares à cultiver, je suis devenu formateur en agronomie au CFA de Bellegarde », explique Anthony Frison.
Si l’agronomie était son domaine de prédilection, la mécanisation l’était beaucoup moins. « Les tracteurs ne m’ont jamais attiré. Je savais les conduire, mais atteler ou dételer un outil, c’était compliqué », se souvient-il. Il voulait plonger dans le cœur du métier d’agriculteur et y apporter ses connaissances en agronomie.
« Quand j’ai décidé de devenir agriculteur, j’ai préparé mon schéma d’installation en me donnant vingt ans pour arriver à cultiver plus avec moins. Je souhaitais stocker un maximum de matières organiques en adaptant mes pratiques pour y arriver », débute-t-il.
Changer les pratiques
La première ferme qu’Anthony Frison a reprise é
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