La transition agroécologique, une aventure humaine

Anthony Frison, céréalier sur 240 hectares dans le Pithiverais (Loiret), s’est tourné vers l’agroécologie dès son installation. Détenteur d’un doctorat en sciences de la terre et passionné d’agronomie, il s’installe hors-cadre familial sur 90 hectares en 2013, avant la reprise de l’exploitation familiale en 2016. Il s’est donné vingt ans pour réussir sa transition agroécologique.

 

Anthony Frison et ses enfants, en année 1 de la plantation des arbres. L’agroforesterie, une aventure familiale.

© Anthony Frison

Anthony Frison n’était pas destiné à devenir agriculteur. Sa vocation, il l’a eue plus tard, après l’obtention de son doctorat à l’Inra et quelques années en tant que responsable d’expérimentations agronomiques. « Il y a eu cette opportunité avec cette première reprise d’exploitation qui jouxtait pour partie l’exploitation familiale. En parallèle de ces 90 hectares à cultiver, je suis devenu formateur en agronomie au CFA de Bellegarde », explique Anthony Frison.

Si l’agronomie était son domaine de prédilection, la mécanisation l’était beaucoup moins. « Les tracteurs ne m’ont jamais attiré. Je savais les conduire, mais atteler ou dételer un outil, c’était compliqué », se souvient-il. Il voulait plonger dans le cœur du métier d’agriculteur et y apporter ses connaissances en agronomie.

« Quand j’ai décidé de devenir agriculteur, j’ai préparé mon schéma d’installation en me donnant…

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