Le rôle des racines dans l'adaptation au changement climatique

Les racines peuvent tout faire : croître horizontalement pour mieux capter des poches d'eau, s'associer à des microbes pour accroître la productivité de certaines céréales comme le blé, et même participer, dans les zones arides, à l'absorption de davantage de carbone que les forêts. Le 25 septembre, l'Académie d'agriculture et celle des sciences ont organisé une conférence pour faire le point sur les recherches en cours.

Peu de travaux avaient été menés jusqu'à présent sur le système racinaire des plantes. Pourtant, les racines sont au cœur des grands enjeux liés au changement climatique.

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La carte de France présentée par Christophe Maurel, directeur de recherche au CNRS, chercheur à l'Institut des sciences des plantes de Montpellier et membre de l'Académie des sciences, est inquiétante : à horizon 2050, nombreuses sont les régions de l'Hexagone qui connaîtront de sévères sécheresses. Or ce sont des zones agricoles.

Peu de travaux sur les racines jusqu'à présent

Si les semenciers se sont déjà concentrés sur la sélection des plantes pour s'assurer qu'elles soient plus résistantes au stress hydrique, peu de travaux avaient été entrepris jusqu'à présent sur la question des racines.

Pourtant, elles jouent un rôle essentiel dans l'adaptation des plantes au changement climatique. L'Académie d'agriculture et l'Académie des sciences ont voulu, lors d'une séance de présentation le 25 septembre, mettre en avant les résultats de différentes recherches sur les systèmes racinaires.

Déterminants majeurs de la productivité agricole

D'autant que les racines sont formidables. Elles assurent l'acquisition de l'eau et des minéraux, des déterminants majeurs de la productivité agricole. Elles sont également la principale voie d'entrée du carbon

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