Repenser le cycle de l'eau et l’allonger

Sur fond de dérèglement climatique, les techniques visant à apporter l'eau nécessaire aux plantes se sophistiquent. Mais elles sont loin d'être les seules à mettre en place pour maintenir cette ressource au sol.

Irrigation d'un champ de maïs

Décaler les périodes d'irrigation de l'été à l'hiver... Si cette année n'est pas le bon exemple, l'irrigation d'hiver permettrait de recharger les sols et les nappes phréatiques pour assurer l'alimentation en eau des cultures en été.

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La France bénéficie de belles précipitations annuelles, allant de 650 et 850 millimètres, en fonction des situations géographiques. De ce fait, elle a tardé à s'intéresser au cycle de l'eau pour mieux le gérer. Mais les effets du dérèglement climatique, qui s'accélère, ne lui donnent plus le choix.

Assurer au sol la capacité de rétention en eau

« Le cycle de l'eau est désormais décalé et la répartition des pluies est nettement plus aléatoire et hétérogène tout au long de l'année, avec des périodes de sécheresse et de forts orages, notamment. Le sol est comme une éponge, s'il est trop sec, il n'arrive pas à absorber rapidement l'eau », précise ainsi Laurent Huet, ingénieur agronome, chargé de développement pour la société d'origine israélienne Netafim.

Pourtant, mieux vaut, si elle tombe du ciel, que l'eau soit absorbée par le sol au lieu de se diriger dans une rivière puis…

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