Impossible d'échapper aux statistiques. En période d'inflation alimentaire, les consommateurs, surtout les plus contraints par leur budget, choisissent toujours les économies. Et tant pis si les produits achetés sont moins sains, moins bons pour l'environnement et moins rémunérateurs pour les producteurs.
La dernière période de forte envolée des prix, qui a débuté en 2022, n'a pas échappé à cette règle. Selon une note économique du Crédit Agricole de juillet 2023, l'année 2022 s'est ainsi distinguée par des hausses des prix alimentaires inédites. « Parties de 0,16 % en janvier, elles terminent à 12,6 % en décembre », précisent les économistes, d'après l'Insee.
Les consommateurs ont vite réagi, en changeant leurs habitudes. D'abord, fait sans précédent, notent les experts du Crédit Agricole, les achats alimentaires ont baissé en volume. Certains ménages ont donc décidé de se priver ; souvent de viande et de poisson, et dans une moindre mesure, de fruits frais.
Des filières plus ou moins touchées
Ainsi, selon une étude annuelle menée par le ministère de l'Agriculture et FranceAgriMer, en 2022, en quantités achetées, les viandes rouge
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?