
Jérôme Caillé est membre de plusieurs commissions du Cnab, dont les commissions production végétale et production animale, et expert des filières volailles.
© Jérôme Caillé« En France, pour faire appliquer la réglementation bio européenne, nous possédons un outil démocratique et performant », assure Jérôme Caillé, agriculteur dans les Deux-Sèvres et aussi membre du Comité national de l’agriculture biologique (Cnab).
En effet, même si le règlement bio est commun à l’ensemble des États membres, chaque pays est responsable de son application. En France, cette mission revient à l’Institut national des appellations d’origine (INAO). Le Cnab de l’INAO est l’instance compétente pour traduire et interpréter les textes, lorsqu’ils posent question.
Une fois les modalités d’application définies, elles sont ensuite publiées dans un guide de lecture. Ce document est destiné aux producteurs, aux transformateurs et aux distributeurs bio, ainsi qu’aux organismes certificateurs.
Des interprétations différentes dans les États membres
Cette traduction est nécessaire, car il arrive parfois qu’une imprécision dans le texte législatif européen laisse place à plusieurs interprétations. C’est le cas par exemple de l’interdiction d’utilisation des effluents d’élevage d’origine industrielle. « La notion d’or
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