>>> Quelle analyse faites-vous de la couverture médiatique des mouvements de colère des agriculteurs, au début de cette année ?
Frédéric Denhez : Pour une fois, la couverture médiatique a été assez bien faite. En particulier grâce au fait qu'il y a eu nombre d'agriculteurs interrogés sur les plateaux de télévision et venus d'un peu partout en France. En général, au-delà des spécialistes, il n'y a que quelques représentants de l'Île-de-France, c'est plus facile pour arriver à l'heure à une émission...
>>> Quels enseignements en tirez-vous ?
F. D. : Si le traitement médiatique a été bien fait et honnête, cela n'empêche pas que les choses sont vite retombées. Et on ne peut pas dire que le quotidien des agriculteurs ait changé. Mais c'est la comédie humaine traditionnelle.
Leur stratégie de bloquer les routes ou de déverser du fumier dans les cours des préfectures était la bonne. D'ailleurs, c'est la seule qui marche. Reste le problème de leur représentation syndicale.
Les plus gros syndicats, la FNSEA en particulier, font semblant de se battre. En fait, ils ont le pouvoir, puisque l'agriculture est la « propriété » de la FNSEA, surtout quan
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