Le marché volontaire du carbone va devenir incontournable pour les entreprises

Le marché volontaire du carbone permet aux entreprises et aux individus dont les activités provoquent des émissions de gaz à effet de serre de volontairement prendre des mesures en faveur du climat. Ainsi, ils peuvent contribuer à des projets d'évitement et/ou de séquestration carbone certifiés. En France, quelque 4.000 exploitants agricoles sont engagés dans ce dispositif.

Selon Chuck de Liedekerke, cofondateur et CEO de Soil Capital, la rémunération des agriculteurs pour leurs efforts en faveur de l'environnement se situe actuellement à 10.000 euros par an en moyenne par exploitation participante à un programme de Soil Capital.

© Deemerwha studio/Adobe Stock, Soil Capital

Officiellement créé à l'occasion de la COP 6, à La Haye, en 2000, le marché volontaire du carbone permet aux entreprises et aux individus dont les activités provoquent des émissions de gaz à effet de serre de volontairement prendre des mesures en faveur du climat en contribuant à des projets d'évitement et/ou de séquestration carbone certifiés. En France, quelque 4.000 exploitants agricoles sont engagés dans ce dispositif. Reste à massifier la démarche et à faire en sorte que les entreprises industrielles, qui financent essentiellement des projets à l'étranger, soient davantage actives dans l'Hexagone. Cela dit, la France est bien placée, en particulier en ce qui concerne la fiabilité de son label bas carbone.

Si l'on mesure l'actuel marché volontaire du carbone à l'aune des émissions totales de gaz à effet de serre dont les humains sont responsables chaque année, son impact n'est que de l'ordre de 500 millions de tonnes d'équivalent CO2 évitées. Ce qui, selon le rapport 2022 d'Ecosystem Marketplace, une organisation à but non lucratif basée à Washington, DC, ne correspond qu'à environ cinq jours d'émissions mondiales...

Ce n'est donc pas une bag

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