Le ministère de l'Agriculture veut sortir du débat sur la surtransposition

Agnès Panier-Runacher a réuni différents acteurs du secteur, le 15 mars, pour mettre au point des actions immédiates face aux impasses concernant certains produits phytosanitaires déjà interdits, mais aussi pour établir une cartographie des interdictions en cours dans les autres pays de l'Union européenne, en comparaison avec la France.

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« D'aucuns affirment que l'usage de certaines molécules est permis ailleurs qu'en France, alors que ce n'est plus le cas », avance le ministère de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire.

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« Nous assumons certaines interdictions et nous ne reviendrons pas dessus », a déclaré d'emblée le porte-parole du ministère de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, en amont d'une réunion organisée le 15 mars par Agnès Panier-Runacher, la ministre déléguée, avec les syndicats de la profession.

Divers acteurs étaient aussi présents : chambres d'agriculture et centres de recherche, notamment.

Dérogations ou déploiement plus large de solutions

Le but du nouveau chantier lancé, qui fera l'objet de réunions régulières, est double : il s'agit, d'une part, de trouver, face aux impasses techniques, des solutions immédiates.

Elles seraient d'ordre réglementaire (dérogations, reconnaissance mutuelle, etc.) ou sous forme de déploiement plus large d'alternatives existantes aux produits phytosanitaires interdits, ou encore d'évolution des méthodes de traitement (épandage...).

De l'autre, l'objectif est d'avoir une idée plus claire…

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