
Champs en partie noyé dans les Deux-Sèvres, le 7 mars 2024.
© Éric BaratonAlors qu’une réunion nationale est prévue le 26 mars concernant les règles à appliquer pour les prochaines télédéclarations PAC (prévues du 1er avril au 15 mai), Éric Baraton, conseiller productions végétales à la Chambre d'agriculture Charente-Maritime-Deux-Sèvres, reconnaît être dans le flou au sujet de la question des semis détruits par l’eau.
« Comme dans d’autres régions, nous avons sur le secteur des bouts de parcelles noyés. Certains agriculteurs ont tenté des re-semis de céréales dès novembre, mais souvent sans réussite, avec les niveaux d’eau remontés depuis. Et la pluie continue de tomber, compliquant très fortement les semis de printemps. »
Certains producteurs des Deux-Sèvres ont semé des blés jusqu’à début février (notamment la variété Prestance). D’autres se sont reportés sur des blés durs, de l’orge de printemps, voire des pois de printemps.
Mais tous les champs sont loin d’être semés ce début mars. Des reports vers du tournesol et du maïs sont donc envisagés dans les zones les plus hydromorphes.
Absence de cultures
Au-delà de la capacité à réussir les semis, c’est la question des déclarations PAC
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?