
Jean-Marie Séronie, agroéconomiste indépendant et membre de l'Académie d'agriculture.
© G. SéroniePromise par Emmanuel Macron en 2022 et dévoilée en décembre 2023 par Marc Fesneau, ministre de l'Agriculture, la présentation du texte de loi concernant l'installation des jeunes agriculteurs, prévue cette semaine, sera finalement retardée, a priori jusqu'en mars, pour y inclure un volet simplification, afin de répondre à la grogne des agriculteurs qui manifestent actuellement.
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Si le texte initial avait déçu – à défaut d'une véritable vision d'avenir sur l'agriculture, il énumérait des mesures, notamment sur l'enseignement agricole (création d'un Bachelor Agro) et la mise en place d'un guichet unique, à partir du 1ᵉʳ janvier 2025, pour accompagner et conseiller les cédants et les nouveaux exploitants –, un élément a toutefois retenu l'attention de certains experts. C'est le cas de Jean-Marie Séronie, agroéconomiste indépendant et membre de l'Académie d'agriculture. Il s'agit du « diagnostic modulaire ».
Une proposition « structurante »
« L'idée d'un tel diagnostic, assez normé, adapté à chaque cas, qui consiste d'une part en une analyse de la viabilité économique, sociale et env
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