
Les Etarf reconfirment leur engagement pour l’avenir de la profession face aux défis liés au changement climatique et à des règlementations de plus en plus contraignantes.
© FNEDTAujourd'hui, le 16 février, se tenait la conférence de presse de la Fédération nationale des entrepreneurs des territoires (FNEDT) dans le cadre du 90e congrès de la fédération des entrepreneurs, à Épinal. Acteurs clés des transitions écologique, énergétique et sociétale, les Etarf réaffirment leur engagement pour l’avenir de la profession.
Cette conférence de presse a été l'occasion pour la FNEDT de pointer certaines incohérences administratives. Par exemple sur la façon de respecter les obligations légales de débroussaillement et, parallèlement, l'interdiction de travailler du 15 mars au 15 août pour protéger les nidifications.
Travailleurs occasionnels agricoles
Un autre point concerne les aides à l'embauche de travailleurs saisonniers agricoles, appelées « TO-DE », pour lesquelles les Etarf n'ont plus le droit depuis 2016.
« Nos entrepreneurs doivent être à la fois des opérateurs et des managers, sachant déléguer et former. Ils sont devenus des partenaires indispensables de la filière agricole et forestière et doivent, à ce titre, bénéficier des mêmes avantages que les autres opérateurs du secteur, comme l’exonération des charges sociales pour les TO-DE », déclare Gérard Napias, président de la FNEDT.
Pour rappel, les entreprises de travaux agricoles, forestiers et ruraux représentent 147.000 salariés et saisonniers, dont 40 % ont moins de 30 ans. Un chiffre qui était de 95.000 il y a 10 ans.
Diminuer l'emploi des énergies fossiles
En ce qui concerne la transition écologique et la décarbonation, dernière table ronde du congrès 2024, Gérard Napias explique qu’il appartient aux constructeurs d’investir massivement dans la recherche et le développement, et au Gouvernement d’appliquer les mêmes dispositifs fiscaux aux coopératives et aux Etarf, pour l’achat de matériels comme pour les plus-values lors de leur revente.
Le président de la FNEDT conclut en affirmant qu'il « est temps de supprimer la distorsion de concurrence et d’accorder une égalité de traitement entre les opérateurs d’un même marché ».