Ensilage en coupe directe : peut-il remplacer la fauche en amont ?

Plutôt marginales en matière de ventes, les coupes directes ont pris de l’essor ces dernières années avec le développement de la méthanisation. Avec ces machines, il est possible de couper et d’ensiler la culture en un passage. Elles ont aussi la réputation de fournir une qualité de coupe supérieure à un chantier de fauche repris au pick-up. Mais est-ce l’idéal pour la récolte de toutes les espèces ?

coupes directes

Avec les coupes directes, il est possible de couper et d’ensiler la culture en un passage. Elles ont aussi la réputation de fournir une qualité de coupe supérieure à un chantier de fauche repris au pick-up.

© Krone

Techniquement, la conception des coupes directes est à peu près la même chez tous les constructeurs. Il s’agit d’un lamier suivi d’une vis qui alimente ensuite l’ensileuse. Certaines coupes possèdent un ou plusieurs lamiers avec un simple ou un double entraînement.

Avec ses coupes de 5,30 m et 7 m, Zürn se distingue par deux lamiers d’origine Kuhn entraînés par un boîtier à droite et un boîtier à gauche. Il est aussi possible de régler le piquage et le talonnage de la coupe depuis la cabine.

Chez Claas, les coupes Direct Disc se déclinent en 5 et 6 m de large, ainsi qu’en version avec ou sans rouleau à pales. Ce dernier fait office d’accélérateur de flux, en particulier pour des cultures peu denses et basses. Capello compte trois modèles fixes à son catalogue (5,20 m, 6,10 m et 7 m).

Du côté de chez Krone, un modèle de 6,20 m avec la Xdisc 620 est disponible. De conception Krone, la coupe possède un unique lamier EasyCut qui occupe toute sa largeur, suivi…

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