Derrière le terme scalpage, on trouve généralement la notion de travail de précision sur une profondeur peu importante, de l’ordre de 3 cm.
« La plupart des adventices à détruire se situent sur les six premiers centimètres », explique Jean-Luc Farges, chef produit chez Lemken.
Ce que confirme Dirk Den Bakker, commercial chez Stecomat, le distributeur français de Treffler : « 95 % des adventices en capacité de germer se situent dans les cinq premiers centimètres. »
Lutte contre les adventices
L’objectif est aussi de travailler sur 100 % de la surface à chaque passage de l’outil, grâce au recroisement des dents. La finalité principale de cette technique étant la lutte contre les adventices, en les coupant et en les laissant sur le sol. Elle est aussi de faire germer les graines d’adventices et de favoriser les repousses, d’où l’intérêt du travail superficiel.
« Le travail trop profond assèche le sol, commente Dirk Den Bakker. Lorsque l’on travaille à 3 cm, l’eau remonte par capillarité jusqu’à ces - 3 cm. La partie supérieure qui a été travaillée est sèche, ce qui complique la germination. Le but du scalpage est donc de t
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