Semoirs : faut-il avoir une dent contre le disque ?

Entre semoirs à disques et à dents, l’offre des constructeurs est importante. Mais que choisir ? Si chaque organe a ses avantages et inconvénients, la technique culturale (TCS ou SD), la période de semis et la culture implantée peuvent être plus favorables à l’un qu'à l’autre.

profondeur de semis

Face aux semoirs à dents, la conception des éléments semeurs à disques permet généralement de mieux gérer la profondeur de semis.

© Horsch

Dans les faits, face au disque, la dent dispose d’une meilleure capacité de pénétration en sols durs, mais aussi à dégager le fond du sillon des résidus. On évite ainsi au maximum le contact entre la graine et d’éventuelles pailles.

De par son épaisseur, elle produit aussi un peu plus de terre fine. Revers de la médaille, comme la dent déplace davantage de terre qu’un disque, elle favorise la levée des adventices. Mais il est possible de limiter ce phénomène en optant pour des pointes les plus fines possibles.

Gestion de la profondeur

Concernant le disque, en conditions sèches telles que l’été, il affiche une moins bonne faculté de pénétration. Il a aussi tendance à incorporer de la paille dans le sillon.

Cependant, la conception des éléments semeurs à disques permet généralement de mieux gérer la profondeur de semis. Un atout notamment pour l’implantation de graines sur une faible profondeur, comme pour le lin.

Chez Horsch, l’élément semeur de l’Avatar se compose d’un monodisque, doté d’un coutre semeur. La roue de jauge, positionnée proche du point de chute de la graine, contribue à la bonne maîtrise de la profondeur de se

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