Bogballe, 95 % de la production à l’export

Bogballe réalise 95 % de son marché à l’export

En mars dernier, nous nous sommes rendus au Danemark, au siège de la société Bogballe, dont la particularité est d'être spécialisée dans une seule gamme de produits : les épandeurs d’engrais. Nous avons eu l’opportunité de visiter l’usine de ce spécialiste qui réalise 95 % de son marché à l’export et dans 100 pays à travers le monde.

Tout commence en 1934, lorsque Anders Peter Laursen, agriculteur danois qui exploite une ferme de 6 hectares, ne peut plus vivre de son métier suite à la crise économique. Il se lance alors dans l’élevage de poulets et commence par construire un appareil de chauffage pour les volailles, puis conçoit un système de collecte des œufs.

C’est en 1955 que Anders Peter Laursen se lance dans la fabrication d’épandeurs d’engrais. Dès le départ, le design des appareils est conçu afin de pouvoir les empiler les uns sur les autres et ainsi faciliter le transport pour l’exportation.

Ici un modèle B 500 doté d’un seul disque d’épandage. C’est en 1984 qu’apparaît le premier épandeur à deux disques.

Au fil du temps, l’usine s’est modernisée. Son premier hall de test voit le jour en 1964, faisant de Bogballe l’un des premiers constructeurs d’épandeurs à en disposer. Plus de 2 000 tests par an y sont réalisés et la firme utilise la technologie 2D/3D. La 2D mesure la largeur de la nappe d’épandage, et la 3D, sa largeur, hauteur et profondeur.

Le hall de test comprend 80 bacs pour réaliser les mesures. Lorsque Bogballe teste un nouvel engrais afin de créer une table d’épandage, ses équipes utilisent 7 tonnes du fertilisant afin d’avoir un échantillon représentatif.

Avec toutes ces années de tests, la firme a accumulé plus de 50 000 références d’engrais dans le monde. Celles-ci sont précieusement conservées tels des lingots d’or dans un coffre-fort.

Le processus de fabrication commence par la découpe laser des pièces. Puis, ces dernières passent dans des machines dotées de brosses rotatives afin d’être ébavurées et d’arrondir leurs arêtes.

Pour les petites pièces qui ne peuvent pas passer dans ces machines, celles-ci sont mises dans de grands bols mélangeurs avec des galets en céramique, toujours dans l’objectif d’être ébavurées.

Bogballe conçoit et fabrique ses propres outils de production dans une zone dédiée. C’est le cas, par exemple, des matrices pour le pliage des tôles.

L’usine possède huit robots de soudure (ici au fond sur la photo). Chacun d’eux accomplit le travail de trois soudeurs.

S’ensuit le nettoyage des pièces avant peinture. Une opération qui comprend sept étapes différentes et qui s’étend sur 21 m de long. À elle seule, la phase de nettoyage représente 18 à 20 % du prix de l’épandeur.

Puis, vient l’étape de la peinture pour laquelle la firme privilégie une peinture en poudre. Une couche de 100 microns est appliquée. Elle est de 150 microns au niveau des chanfreins.

Suite à son assemblage, chaque appareil est calibré avec un poids de 1 000 kg.

Des épandeurs prêts à l’expédition. Avec leur design conçu pour les empiler facilement, un camion peut emporter entre 25 et 27 châssis.

Le hall de chargement peut accueillir un camion entier dans une zone fermée. La majorité des expéditions se faisant en hiver, le chauffeur peut ainsi prendre le temps de charger correctement, à l’abri et dans de bonnes conditions.

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