Dans l'imaginaire collectif, le pick-up demeure le véhicule américain qui incarne la liberté, symbole d'un style de vie nomade sur les routes infinies célèbres outre-Atlantique. A Detroit, au fief de General Motors, on persiste et on signe pour pérenniser cet engin aux allures de travailleur. A l’aise sur chantier comme pour les loisirs, ce bon à tout faire du « Wild West » est à l’Amérique ce que les C15 et Berlingo sont à la France. Deux poids, deux mesures.
Partout ou presque dans le monde, le pick-up est un véhicule de travailleur, à cheval entre 4x4 et camion et peut être modulable à souhait. A chaque métier sa solution. Engin de chantier, si on veut. Mais lorsque glougloute sous le capot un V8 essence gorgé de chevaux, on peut commencer à douter que de la forme découle la fonction. Ces gros pick-ups, véritables machines à cash pour des constructeurs comme Ford, Dodge ou Chevrolet étaient présentés lors du Farm Progress Show en version simple ou double cabine avec différentes bennes, treuils ou plateaux basculants. En général, ils embarquent la quasi-totalité des outils d’un atelier et des pièces de rechange pour garder une certaine autonomie compte-tenu des distances. Conséquence de l’éloignement et de l’usage de transbordeurs de céréales, la plupart des exploitations céréalières en Amérique ont fait le choix d’utiliser des camions routiers pour acheminer leur récolte vers le stockage. Ceux-ci sont encore fabriqués à la carte chez des spécialistes comme Kenworth, Peterbilt, Mack, Freightliner, Volvo et même Caterpillar. Moteurs, transmissions, choix de cabine et équipements de confort sont au choix.
