Déjà 176 ans que John Deere livre ses équipements aux professionnels du monde agricole, forestier, des espaces verts ou du BTP. Une activité auquel il convient de rajouter depuis 2006 une nouvelle spécialisation avec le développement d'un département international dévoué à l'irrigation au goutte à goutte.
Tout a commencé en 2006 lorsque le groupe a fait l'acquisition de l'américain Roberts Irrigation Products. Ambitionnant une place de leader et de spécialiste, c'est Plastro Irrigation Systems (Israël) et T-Systems International qui passaient sous son égide deux ans après. Alors baptisée John Deere Water, cette nouvelle entité de la division Ag & Turf de Deere & Company a délibérément fait le choix d'une technologie de pointe, plus économe en ressources et dont l'efficience est supérieure aux systèmes gravitaires ou fonctionnant par aspersion. "18% des terres agricoles cultivées dans le monde sont irriguées et alimentent à elles-seules 40% de la production alimentaire. 55% de cette surface est irriguée par gravité et 35% par aspersion, donc à peine 10% par le biais du goutte à goutte.", commente Frédéric Sacagna, responsable technique de John Deere Water. "L'agriculture consomme à elle-seule 70% des ressources en eau, et lorsque l'on sait que nous devrions être 9,3 milliards d'habitants sur terre en 2050, il devient impératif de raisonner notre consommation. Le système de goutte à goutte répond à cette démarche environnementale et économique."
Pour le développement de cette activité, John Deere Water dédie des équipes expérimentées, souvent issues de ses précédentes acquisitions pour devenir l'un des leaders mondiaux des systèmes de goutte à goutte. Ce département dispose de quatorze usines dans dix pays, dont une en France située à Lespinasse près de Toulouse, et où l'on y produit des gaines d'irrigation T-Tape. Soit 137 salariés et un chiffre d'affaires de 37 millions d'euros rien qu'en France.
Une gamme adaptée à toutes les cultures
Une gamme adaptée à toutes les cultures
John Deere Water fournit des solutions complètes d'irrigation pour répondre aux exigences des marchés agricoles, des pépinières, des aménagements paysagers, des serres et de l'exploitation minière. "Avec nos asperseurs, arroseurs, goutteurs, goutteurs en ligne et solutions de filtration, nous sommes à même de pouvoir irriguer toutes les cultures", argumente Damien Jullian, responsable commercial pour la France et la Suisse. L'offre comprend des goutteurs autorisant des débits de 0,25 litres par heure à 600 l/h, des autorégulents, des brumiseurs, des microjets, des turbulents, des mini-arroseurs mais également tous les systèmes de raccords et de filtration. John Deere Water met l'accent sur le goutte à goutte enterré à 40 cm en plein champ. Un système dont la durée de vie est de 10 ans en moyenne. "8.000 hectares sont d'ors et déjà cultivés avec ce système en Italie et plusieurs parcelles pilotes sont cultivées dans le sud de la France et près d'Orléans (45), notamment en grandes cultures." poursuit Damien Jullian. La distribution sur le marché français est assurée par l’intermédiaire d’un réseau de distributeurs qui couvre la majeure partie des zones à potentiel. Ce réseau s’appuie principalement sur des distributeurs John Deere Water Elite qui sont à même de proposer l’intégralité de l’offre John Deere Water. En parallèle de ce réseau, des concessions John Deere qui disposent d’ores et déjà de la carte agricole, assurent la distribution des produits de la gamme irrigation de précision. On peut citer par exemple les Ets Haag (68) ou encore les Ets Peillet (26).
| Restez connecté à vos parcelles avec le Field Connect Pour compléter cet ensemble de solutions, John Deere Water expérimente le système Field Connect, une station regroupant un ensemble de capteurs permettant d'évaluer les variables environnementales dans le but d'ajuster à la fois l'irrigation et les intrants en fonction des différents facteurs enregistrés et donc d'éviter le gaspillage ou le sous-dosage. La station est installée dans la parcelle et collecte les données collectées auprès de capteurs d'humidité du sol, de salinité, d'électro-conductivité, de température, un anémomètre... et ensuite les retransmettre par téléphonie ou via les satellites pour être analysés. Un panneau photovoltaïque alimente une batterie 12V afin que cette station soit entièrement autonome. |
