Les premiers résultats de l’inventaire verger mené en 2013 par le ministère de l’Agriculture incitent la production à opérer un recadrage statistique : c'est ce qui ressort des présentations de Marie-José Etienne et Raphaël Martinez, des AOP Abricots de France et Pêches et nectarines de France, lors de la journée fruits à noyau organisée le jeudi 12 décembre à Châteauneuf-sur-Isère par l'association Fruit Plus. Il n'y avait pas eu d'inventaire verger depuis 2008.
Ainsi, en pêches et nectarines, il y a aurait eu une baisse de 50 % de surfaces en 10 ans. Le volume potentiel, estimé pour 2013 par la profession sur la base de ces surfaces, est donc de 200 000 tonnes (et non de 250 000 comme estimé par Europêch en avril dernier). En abricot, le potentiel théorique estimé en 2013 suite à l’inventaire verger est de 145 200 tonnes, alors que 180 000 tonnes avaient été estimées en 2012 (et 160 000 en avril par Europêch).
Ainsi, en pêches et nectarines, il y a aurait eu une baisse de 50 % de surfaces en 10 ans. Le volume potentiel, estimé pour 2013 par la profession sur la base de ces surfaces, est donc de 200 000 tonnes (et non de 250 000 comme estimé par Europêch en avril dernier). En abricot, le potentiel théorique estimé en 2013 suite à l’inventaire verger est de 145 200 tonnes, alors que 180 000 tonnes avaient été estimées en 2012 (et 160 000 en avril par Europêch).
"Le recul, par rapport aux inventaires menés en 2004 et en 2008, est peut-être un peu dramatisé, expliquait tout de même Marie-José Etienne, de l'AOP Abricots de France. En effet, une enquête exhaustive a été menée cette année. Ce qui n'était pas le cas en 2004 et en 2008, où les statistiques étaient davantage basées sur des estimations."
Ces statistiques seront officiellement validées en début d'année 2014 par le ministère.