Au coeur des questionnements, évidemment, le financement de la recherche. Il est essentiel pour René Reynard, président de l'AOP, que le CTIFL remette un ingénieur responsable du raisin de table à la disposition de la Tapy (pour rappel, Bruno Bourrié a quitté ses fonctions en septembre 2013, comme expliqué ici dans notre émission). Malheureusement, Alain Vernède estime ne pas être capable, dans les conditions actuelles, de renforcer La Tapy. Le directeur du CTIFL attend en effet des objectifs clairs de la part de la filière : la journée du 4 novembre, riche et créative, a sans aucun doute contribué à les préciser.
Participation à l'hectare
Les "conditions actuelles" auquelles fait allusion Alain Vernède, nous les connaissons tous : c'est la fin de la Taxe fiscale affectée qui permet de financer le CTIFL, avec l'obligation, pour le CTIFL, de trouver une solution de financement d'ici janvier. Un challenge fragile auquel André Bernard, président de la Chambre d'agriculture, estime qu'il serait juste d'associer davantage les producteurs :Je suis producteur de céréales et de légumes d'industrie. Je participe, via des prélevements effectués par Arvalis, le Gnis et la Sonito sur la base de mes factures, au financement de la recheche dans mes filières. Il faut également, en fruits et légumes frais, instaurer une participation à l'hectare, même minime.
Lors de son intervention sur les modes de conduite, Emmanuelle Filleron, directrice de La Tapy, a par ailleurs annoncé le départ de Florent Leydet, ingénieur qui travaillait à La Tapy sur les variétés et les modes de conduite. Elle a tenu à le remercier pour la qualité de son travail.