En Languedoc-Roussillon, près de 87% de la surface des Prunus a été prospecté contre la sharka en 2015, comme présenté lors du dernier comité de pilotage "fruits à noyau", tenu le 1er mars dernier à la Draaf de Montpellier. Les contaminations sharka sur les départements méditerranéens (Aude, Gard, Hérault et Pyrénées-Orientales) ont baissé de 22% par rapport à 2014.
Depuis le plan d’urgence de 2010/2011 dans le Gard, les contaminations observées reculent, avec -40% d’arbres contaminés entre 2014 et 2015, ont présenté Christine Colas du Sral Languedoc-Roussillon et Philippe Tixier-Malicorne de la Fredon LR. Dans les Pyrénées-Orientales, la baisse et de 21,4% en 2015, après de nombreuses années de hausse. Le seuil d’arrachage des parcelles entières est de 8% (contre 10% dans les autres départements). Des foyers restent cependant actifs sur plusieurs communes. L’Aude et l’Hérault n’ont pas eu de foyer sharka en 2015.
En Midi-Pyrénées, 2006 ha ont été prospectés au sol, sur le Tarn-et-Garonne et le Lot, 5 067 arbres totaux contaminés ont été détectés (dont 4 721 dans le Tarn-et-Garonne), dont 1 014 isolés et 10,32 ha arrachés en totalité à 10%, a rappelé Julie Béguet, du Sral. Les contaminations 2015 baissent alors que les surfaces prospectées augmentent par rapport à 2014.
Sur toute nouvelle commune contaminée en 2016, un échantillon sera prélevé par l’OVS, pour analyse officielle de la sharka, avec typage de souche. Des prospections seront menées dans le Gers et le Lot par la Fredon MP, en zone focale et de sécurité. Les arrachages d’arbres contaminés seront obtenus en première intention par "conciliation préalable" entre l’OVS et le producteur. En environnement des pépinières, un échantillon systématique sera prélevé par l’OVS dès lors qu’une contamination est identifiée à moins de 200 m de la pépinière.
Depuis le plan d’urgence de 2010/2011 dans le Gard, les contaminations observées reculent, avec -40% d’arbres contaminés entre 2014 et 2015, ont présenté Christine Colas du Sral Languedoc-Roussillon et Philippe Tixier-Malicorne de la Fredon LR. Dans les Pyrénées-Orientales, la baisse et de 21,4% en 2015, après de nombreuses années de hausse. Le seuil d’arrachage des parcelles entières est de 8% (contre 10% dans les autres départements). Des foyers restent cependant actifs sur plusieurs communes. L’Aude et l’Hérault n’ont pas eu de foyer sharka en 2015.
En Midi-Pyrénées, 2006 ha ont été prospectés au sol, sur le Tarn-et-Garonne et le Lot, 5 067 arbres totaux contaminés ont été détectés (dont 4 721 dans le Tarn-et-Garonne), dont 1 014 isolés et 10,32 ha arrachés en totalité à 10%, a rappelé Julie Béguet, du Sral. Les contaminations 2015 baissent alors que les surfaces prospectées augmentent par rapport à 2014.
Plan de lutte 2016
Sur la nouvelle grande région Languedoc-Roussillon - Midi-Pyrénées, Christophe Peyo (Draf/SRPV LR) a souligné que l’objectif général de la lutte sharka vise à poursuivre les actions engagées dans la surveillance et la lutte:"Pour cela, il convient de ne pas casser les dynamiques locales, de maintenir un pilotage de proximité, de généraliser un encadrement régional."
Sur toute nouvelle commune contaminée en 2016, un échantillon sera prélevé par l’OVS, pour analyse officielle de la sharka, avec typage de souche. Des prospections seront menées dans le Gers et le Lot par la Fredon MP, en zone focale et de sécurité. Les arrachages d’arbres contaminés seront obtenus en première intention par "conciliation préalable" entre l’OVS et le producteur. En environnement des pépinières, un échantillon systématique sera prélevé par l’OVS dès lors qu’une contamination est identifiée à moins de 200 m de la pépinière.
Suppression du Copil national sharka
Lors de ce comité de pilotage, Jean Aymard, président Fedon 30, a relayé le mécontentement professionnel local quant à la suppression du Copil national sharka début 2016, qui était "un lieu d’échanges techniques mais aussi politiques sur la maladie et sa gestion", et Gérard Majoral (FDGDON66) a dit souhaiter que soit organisée au moins une rencontre nationale présentant les avancées scientifiques sur le sujet. Le Sral LRMP se fera le relais de ces remarques auprès de la DGAL.