Aux côtés de Laurent Bergé, président de l’AOPn tomates et concombres de France, Louis-Albert de Broglie propriétaire du Château de la Bourdaisière et créateur du conservatoire, qui vient par ailleurs de sortir un ouvrage intitulé « Nourrir la planète », Tomato Lab doit servir de multiples intérêts : "Il y a actuellement plus de 36 000 variétés de tomates répertoriées. Grâce à cette diversité variétale et à des technologies très diverses, nous pourrons proposer des solutions pertinentes issues de la tomate dans différents domaines : santé, textile, construction, cosmétique, agroalimentaire, etc. Le tout dans une réalité économique, en veillant au respect de l’environnement et des générations futures !"
Pour Laurent Bergé, le Tomato Lab résulte d’une vraie réflexion de la filière qui cherche à tirer son épingle du jeu dans un marché compliqué : "En France, nous consommons chaque année 500 000 t de tomates, dont 50 % proviennent de l’étranger ! Il y a 5 ans, nous nous sommes lancé dans une réflexion pour retrouver de la qualité et de la valeur dans la tomate, avec l’élaboration d’un livre blanc. En soutenant les porteurs de projets via le Tomato Lab, nous allons pouvoir identifier certaines variétés pour des usages nouveaux, ou valoriser des coproduits lors de la production de tomates, et ainsi permettre aux producteurs de trouver de nouvelles valorisations économiques dans leur production. Pour cela, le Tomato Lab est ouvert à tous les nouveaux partenaires souhaitant nous rejoindre ou nous soutenir !"
Bières, pigments, fibres textiles
Pour l’occasion, un accord de confidentialité entre l’université de Tours via Benoit Pierre, directeur du CESR, et le Tomato Lab a été signé, afin d’échanger davantage autour de certains projets sur la tomate. De nombreuses perspectives et innovations sont donc à attendre dans les mois et les années à venir, autour de la valorisation de la tomate !