La filière cerise s’active autour de la drosophile

À l’occasion du Salon international de l’agriculture, une table ronde autour de la cerise avait été organisée par l’AOP Cerise, Interfel et l’IGP Cerise des coteaux du Ventoux. L’objectif était de faire le point sur la filière cerise, ses difficultés et ses espoirs.

La recherche contre les ravageurs tels que Drosophila suzukii teste les lâchers de parasitoïdes ou encore les filets insect proof.

© Alienor Royer

La filière cerise est en crise. Depuis l’arrêt du diméthoate en 2016 puis du phosmet en 2022, la filière se retrouve dans une impasse technique en ce qui concerne la lutte contre la Drosophila suzukii. Selon le recensement général agricole, la cerise française a perdu 36 % de ces producteurs entre 2010 et 2020.

Un constat alarmant, d’autant plus que la production ne cesse d’être impactée par les aléas climatiques et des ravageurs. La production 2023 a baissé de plus de 40 % par rapport à 2022 et de 26 % en moyenne ces cinq dernières années selon les chiffres de l’AOP Cerises de France.

Depuis plusieurs mois, la filière cerise s’active pour trouver des solutions alternatives, notamment contre la Drosophila suzukii. Conjointement au plan de restructuration de la filière, des recherches et expérimentations sont en cours. « Nous avons des pistes de recherches intéressantes, mais cela reste de la recherche donc cela risque d’aboutir dans plusieurs années seulement. Que proposer aux producteurs en attendant…

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