Le dernier BSV des Pays de la Loire, publié hier, indique la détection d’un nouveau foyer de Pseudomonas syringae pv. actinidiae dans la région. « Cette bactérie, identifiée en France pour la première fois en 2010 et en Pays de la Loire en 2019, entraîne un affaiblissement de la plante, voire son dépérissement total », indique Polleniz (ex-FDGDON et Fredon des Pays de la Loire). En production, des pertes de récolte peuvent être significatives. Classée danger sanitaire de seconde catégorie selon l’Arrêté du 15 décembre 2014, elle doit faire l’objet, après détection, d’une déclaration auprès du préfet de région.
« L’observation d’écoulements de sève blanche ou de couleur rouille, sur les bourgeons, au niveau de l’insertion de ramification, sur l’extrémité d’anciens pédoncules de fruits ou à même l’écorce, a attiré l’attention en sortie d’hiver, avant que des dépérissements brutaux de jeunes rameaux ou de charpentières n’apparaissent au mois d'avril », précise le BSV. Il peut être observé sur feuilles, des taches nécrotiques polygonales et légèrement noirâtres, pouvant être parfois entourées d’un halo jaune, sans qu’il y ait obligatoirement dépérissement.
La bactériose du kiwi serait propagée par le vent et par la pluie, ainsi que par les équipements de taille. Les fleurs, les blessures de taille et celles laissées par la chute des feuilles sont autant de portes d’entrée possibles de la bactérie. Actuellement, la prophylaxie est le seul moyen de contrôle de la maladie. « Il n’existe aucune solution de lutte efficace à ce jour. La protection contre cet organisme nuisible est à raisonner au plan individuel et au plan collectif », termine Polleniz.
En cas de symptômes douteux, prévenez le service régional de l’alimentation de la direction de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Forêt (Draaf/SRAL) de votre région en vue de prélèvements.
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