Regain d'intérêt pour la production de figues

Depuis plusieurs années, des producteurs plantent des figuiers. Avec peu de matières actives homologuées, en particulier en bio, la protection reste délicate et les rendements variables. Mais en contrepartie, les prix de vente sont attractifs.

Dans le Var, l'AOP Figue de Solliès est portée par une filière dynamique. La production labellisée est en moyenne de 800 t/an. 

© syndicat AOP Figue de Solliès

La production de figues se concentre en grande partie dans le Var, où elle s'est développée avec l'AOP Figue de Solliès. Depuis plusieurs années, des producteurs à la recherche de diversification plantent également dans le Roussillon. « Confronté à la sharka sur pêcher, j'ai fini par arracher pour me diversifier. Sur 15 ha, je produis aujourd'hui sept fruits en bio, figues, cerises, abricots, pêches, kakis, grenades et pommes », détaille Joël Blanc, arboriculteur à Castelnou et adhérent de Coop La Tour à Millas, dans les Pyrénées-Orientales.

Entre 2013 et 2015, il a planté trois variétés de figues, Dauphine, Breva et Bourjassotte. « Dauphine est une bifère que je récolte une première fois en juin. À cette période, la mouche noire du figuier n'est pas encore présente, ce qui limite les pertes », apprécie-t-il. La deuxième récolte de Dauphine, bien plus petite, et celle de Breva et Bourjassotte s'étalent ensuite d'août…

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