
Cooplim utilise un doucheur de palox développé en collaboration avec la société Crovara et le CTIFL.
© Société CrovaraChez Cooplim, coopérative fruitière du Limousin, toutes les pommes à risque passent à la douche : « Nous utilisons la thermothérapie comme un moyen préventif pour optimiser la conservation de ces lots », explique Jean-Philippe Lafon, responsable laboratoire et conservation chez Cooplim.
Depuis 2018, cette coopérative est équipée d’une machine industrielle de douchage développée en collaboration avec la société Crovara, spécialisée dans la fabrication de matériel pour les professionnels, et le CTIFL.
« Nous traitons 4.000 tonnes de pommes sur les 22.000 produites par nos adhérents. Seuls les lots sensibles sont traités. C’est-à-dire les pommes bio et les pommes de la variété Evelina®, notamment celles récoltées dans des parcelles à risque », détaille Jean-Philippe Lafon.
Cooplim utilise la thermothérapie pour se prémunir principalement des pourritures de conservation liées à gloéosporiose. Ce traitement consiste à appliquer de l’eau chaude sur des fruits comme la pomme, la pêche et même sur le raisin. Objectif : éliminer les spores et les agents pathogènes en surface et induire des mécanismes de défense dans l’épiderme.
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