« Une technologie nouvelle et pas trop chère, avec un impact relativement important sur les cultures. » Voilà comment Serge Le Quillec, du CTIFL de Carquefou, juge la biogénération lors du dernier Sival. Pour lui, cette innovation est à comparer avec l’emploi verre diffus, dont les gains de rendements se hissent à + 8 % mais associé à des investissements importants, ce qui n’est pas le cas avec le biogénérateur.
Le principe est inspiré de l’aquaponie. Entre le bac à plantes et le bassin d’élevage avec les poissons, un biofiltre nitrifiant contenant des bactéries transforme l’urée des déjections des poissons en nitrates utilisables par les plantes.
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« En voyant les bénéfices sur le système racinaire et la croissance des plantes en aquaponie, nous avons décidé de transposer la technique en culture hors sol, et sans les poissons. Nous utilisons uniquement le filtre nitrifiant, avec l’eau d’irrigation enrichie en bactéries, en imaginant qu’elles puissent se développer au niveau du système racinaire et coloniser
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