Un bilan phytosanitaire de l’année 2018 en tomates sous abri (sol et hors-sol), établi à partir des bulletins de santé du végétal (BSV), a été présenté lors de la Rencontre Écophyto tomate Sud-Est. Cet événement, organisé par l’Aprel, s’est tenu le mercredi 17 octobre dans le cadre du Salon Med’Agri, qui avait lieu au parc des expositions d’Avignon.
Tout au long de l’année, les ravageurs ont été nombreux sur les cultures en sol et en hors-sol, avec une intensification des populations en été. Les insectes les plus fréquents et les plus problématiques ont été les aleurodes, Tuta absoluta, les punaises Nesidiocoris tenuis, puis les acariens. Selon Claire Goillon, chargée d’expérimentation à l’Aprel, certains ravageurs « secondaires » ont par ailleurs pris de l’importance comme les cochenilles et l’acariose bronzée, notamment en hors-sol.
Au niveau des maladies, de nombreux cas de cladosporiose et de mildiou ont été observés durant cette campagne 2018 marquée par une météo particulièrement pluvieuse. L’oïdium et le botrytis ont été présents toute l’année en hors-sol, mais relativement bien maîtrisés. Des problèmes réguliers de Clavibacter (en sol et hors-sol) ont été évoqués et quelques cas d’Agrobacterium ont été détectés en hors-sol.
Enfin, certains virus ont été signalés. Les plus fréquents sont le virus de la mosaïque du pépino (PepMV), le virus de la chlorose de la tomate (ToCV) et le virus de la maladie bronzée de la tomate (TSWV).
Pour rappel, les BSV sont diffusés tous les 15 jours, notamment sur les sites de la Draaf (Direction régionale de l'alimentation, de l'agriculture et de la forêt). Ces documents sont rédigés à partir des observations périodiques réalisées sur un réseau de parcelles (en conventionnel et en agriculture biologique) par différents partenaires.
Si le BSV est une source d’informations pour de nombreux intervenants de la filière (producteurs, techniciens…) avec une « assez bonne représentativité de la situation régionale », Claire Goillon a rappelé que le BSV reste un échantillon d’observations et qu’il n’est pas possible de généraliser l’information.
Tout au long de l’année, les ravageurs ont été nombreux sur les cultures en sol et en hors-sol, avec une intensification des populations en été. Les insectes les plus fréquents et les plus problématiques ont été les aleurodes, Tuta absoluta, les punaises Nesidiocoris tenuis, puis les acariens. Selon Claire Goillon, chargée d’expérimentation à l’Aprel, certains ravageurs « secondaires » ont par ailleurs pris de l’importance comme les cochenilles et l’acariose bronzée, notamment en hors-sol.
Au niveau des maladies, de nombreux cas de cladosporiose et de mildiou ont été observés durant cette campagne 2018 marquée par une météo particulièrement pluvieuse. L’oïdium et le botrytis ont été présents toute l’année en hors-sol, mais relativement bien maîtrisés. Des problèmes réguliers de Clavibacter (en sol et hors-sol) ont été évoqués et quelques cas d’Agrobacterium ont été détectés en hors-sol.
Des problématiques telluriques sous-estimées
Concernant les bioagresseurs telluriques, Claire Goillon affirme que « leur observation est sous-estimée car le développement des pathogènes du sol ne sont pas visibles en dessous d’un seuil de nuisibilité ». Les problématiques sont souvent découvertes à l’arrachage des plants. Aujourd’hui, malgré le greffage, les problèmes de verticilliose, fusariose racinaire et nématodes sont croissants.Enfin, certains virus ont été signalés. Les plus fréquents sont le virus de la mosaïque du pépino (PepMV), le virus de la chlorose de la tomate (ToCV) et le virus de la maladie bronzée de la tomate (TSWV).
Pour rappel, les BSV sont diffusés tous les 15 jours, notamment sur les sites de la Draaf (Direction régionale de l'alimentation, de l'agriculture et de la forêt). Ces documents sont rédigés à partir des observations périodiques réalisées sur un réseau de parcelles (en conventionnel et en agriculture biologique) par différents partenaires.
Si le BSV est une source d’informations pour de nombreux intervenants de la filière (producteurs, techniciens…) avec une « assez bonne représentativité de la situation régionale », Claire Goillon a rappelé que le BSV reste un échantillon d’observations et qu’il n’est pas possible de généraliser l’information.