Lorsqu’il avait communiqué, le 20 décembre dernier, la nouvelle réglementation sur les ZNT (zones non traitées), le Gouvernement avait dans le même temps annoncé le déblocage d’une enveloppe de 25 millions d’euros pour accompagner l’achat de matériel de pulvérisation plus performant. Celle-ci sera ouverte uniquement aux filières fruits et légumes et en viticulture.
À l’occasion de l’ouverture du Salon de l’agriculture le 22 février, Emmanuel Macron a en effet laissé entendre que cette enveloppe serait uniquement destinée aux filières arboricoles, maraîchères et viticoles. Ainsi, l’appel à projets national, qui doit être mis en place dès le printemps pour « accompagner financièrement l’achat de matériel d’application des produits phytosanitaires le plus performant au regard de la maîtrise des risques de dérive », exclurait les grandes cultures.
Selon les retours de certains participants à la rencontre, il aurait été indiqué que la somme de 25M€ sera « une enveloppe fermée », ce qui fait craindre dans le milieu des fruits et légumes frais une logique de « premier arrivé, premier servi ».
Par ailleurs, il aurait été indiqué que l’aide financière proposée aux producteurs pour s’équiper en matériel de traitement de réduction de la dérive pourrait tourner autour de 30 à 40% du prix du matériel.
Pour permettre à un plus grand nombre de producteurs de bénéficier d’une partie de l’enveloppe, la filière arboricole a demandé que les buses antidérives puissent bénéficier du dispositif. La DGAL devrait apporter une réponse d’ici peu.
Emmanuel Macron a, par ailleurs, promis qu’aucune sanction financière ne tomberait en 2020 sur le sujet des ZNT riverains, selon la filière viticole qui tenait une conférence de presse le 24 février. Les contrôles devraient ainsi n'avoir qu’une visée pédagogique cette année.
À l’occasion de l’ouverture du Salon de l’agriculture le 22 février, Emmanuel Macron a en effet laissé entendre que cette enveloppe serait uniquement destinée aux filières arboricoles, maraîchères et viticoles. Ainsi, l’appel à projets national, qui doit être mis en place dès le printemps pour « accompagner financièrement l’achat de matériel d’application des produits phytosanitaires le plus performant au regard de la maîtrise des risques de dérive », exclurait les grandes cultures.
30 à 40% du prix du matériel pris en charge
Les déclarations d’Emmanuel Macron ont été confirmées le 25 février, à l’occasion d’une rencontre entre la filière fruits et légumes et FranceAgriMer qui sera en charge de gérer ce fonds.Selon les retours de certains participants à la rencontre, il aurait été indiqué que la somme de 25M€ sera « une enveloppe fermée », ce qui fait craindre dans le milieu des fruits et légumes frais une logique de « premier arrivé, premier servi ».
Par ailleurs, il aurait été indiqué que l’aide financière proposée aux producteurs pour s’équiper en matériel de traitement de réduction de la dérive pourrait tourner autour de 30 à 40% du prix du matériel.
Pour permettre à un plus grand nombre de producteurs de bénéficier d’une partie de l’enveloppe, la filière arboricole a demandé que les buses antidérives puissent bénéficier du dispositif. La DGAL devrait apporter une réponse d’ici peu.
Emmanuel Macron a, par ailleurs, promis qu’aucune sanction financière ne tomberait en 2020 sur le sujet des ZNT riverains, selon la filière viticole qui tenait une conférence de presse le 24 février. Les contrôles devraient ainsi n'avoir qu’une visée pédagogique cette année.