Mais la situation s’est aggravée, aboutissant désormais à une réelle pénurie. Car ce substrat utilisé pour fabriquer les jus concentrés vient à manquer.
En France, les principales industries de conditionnement sont impactées. Problème : un retour à la normale est très peu probable avant au moins le printemps prochain !
De mauvaises récoltes chez les principaux producteurs
Cette conjoncture s’explique par une production en nette baisse dans plusieurs pays, parmi les plus importants producteurs mondiaux. C’est notamment le cas au Brésil, au Mexique, en Floride ainsi qu’en Espagne. Là encore, une multiplication d’événements climatiques exceptionnels est à l’origine de ces mauvais résultats. Le renforcement du phénomène El Niño ne semble d’ailleurs pas étranger à l’intensité de ces perturbations...
Envolée des prix
En conséquence, les fournisseurs, très sollicités, et voyant les stocks fondre à vue d’œil, ont répercuté de fortes hausses de prix. L’écart avec l’année dernière, qui atteignait déjà + 50 % en mai et juin, a désormais bondi autour de + 80 %.
Par contagion, les coûts des pur jus suivent également cette tendance. Car en reportant nettement la demande sur ces produits, les acheteurs mettent la pression sur ces mêmes fournisseurs. Là encore, les prix ont grimpé en flèche, avec des hausses jusqu’à 40 % par rapport à l’an dernier à la même période.
Des conséquences à venir pour le consommateur
En aval, un risque réel plane sur l’acheminement des jus de fruits dans nos rayons. Les professionnels du conditionnement auront inévitablement du mal à honorer les commandes. D'après les représentants de la grande distribution, des ruptures de stock seraient à prévoir d’ici la fin de la fin de l’année, pour une durée qui reste encore à estimer.
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